Petite absence sur le fofo ce weekend.
Le Pat, il était grognon tout plein, limite chat sauvage en tout cas, full complet black le pussy, faut avouer... !
Bon, maintenant que je sorts plus les griffes, que la température interne est redescendue aux normales quotidiennes, je vous cause de tout ça...
Vendredi, j’enfile «l’AGV» avé la banane déjà de mise pour aller au bureau avé ma Monster de 5 jours qui brille.
Le temps est de la partie, la campagne pas trop fréquentée encore par les gens qui déconnectent en caravane.
Un petit coup de chiffon sur ce qui brillait déjà, la moto affiche fièrement ses 300 kilomètres. Le moteur répond davantage, peut être une illusion, je suis amoureux donc pas strop objectif... en tout cas, la boîte est très sensiblement plus conciliante avé ma botte timide ; j’ai enfin un point mort entre la 1 et la 2, ce n’était pô une option...
Bref, plutôt ravi, le bruit toujours stéréo, finit de me réveiller complètement, le 796 en rajoute même en me jouant des «PAN!» par surprise, à la coupure des gaz, pour rigoler ... j’adôôôre !!!!
Arrivé à mon local à torture, je taffe jusqu’à 12h30. L’envie me reprend d’une pitite virée en amoureux. J’y go sans le lui demander, à nouveau les petites routes ombragées...
Bientôt; elle me clignote qu’il va falloir du benzine dans pas longtemps, j’obéis.
A la station, il est 14 heures... la moto a sa rasade mais je ne me suis rien mis dans le cornet moi !!! tanpis, direction boulot...
Au bureau, un poto de Lyon qui opère dans le cinoche, la prod, le dessin animé, enfin des trucs d’un autre monde, vient me faire la bise après 2 années de non vu.
C’est un bonheur mon Rémy, il traverse un monde parallèle à longueur de temps, cottoie du pipôle mais reste aussi simple qu’un jambon beurre dans sa vitrine réfrigérée.
Bref, on refait le monde tout l’aprem, pi je décide qu’il passe à la casa pour boire le verre des retrouvailles.
Bon, pour tout dire, la campagne, notre homme, il s’y aventure pô d’ordinaire. En plus il n’est pas du coin et craint pour le retour en solitaire de nuit sûrement.
Du coup mon Rem, il me colle au cul du Monster comme le funambule à son fil.
La circulation est aussi fluide que le sang du boudin que tu as grouté ce midi à la cafèt...
Entre ceux qui détalbinent en sueur et ceux en ouacances libérés, il y a du carrosse sur tout le ruban.
Je fais gaffe, je ne "pitibenise" pô, j’ai le regard monté sur tourelle, à l’affût du danger partout...
On «diesel» le Scénic à la station, pi on décarre pour la maison.
Le premier rond-point se présente, je le sais vicieux parce que très petit. Les types s’y engagent au forceps, t’as vite fait de compresser en plein milieu. Pi pour Rem, j’antiqipe pour deux. Donc arrivé à la limite du manège, je marque l’arrêt, une caisse («marquée «C» sur le zoli dessin fait plus tard...) s’engage en face.
Pieds posés par terre, la ducat piaffant de son vibrato son impatience, j’attends le tour de piste ... et pi un bruit sourd, pô joli, mes pieds qui montent, la moto qui s’oublie, ma conscience qui ne suis pas, presque en mode pause...
je suis par terre, au mileu, la moto est couchée, je me tiens le casque à deux mains, je n’ose pas la relever... les gens sont là déjà qui me demandent si je vais bien... pour aller, c’est le nirvana, l’éjaculation précoce n’est pô loin, je tripe à mort, j’adore les cascades avé une moto neuve.... je comprends qu’ils sont inquiets les bougres, je leur réponds que je vais bien, mais la moto pitiing ma moto... MA MONSTER DE 300 KILOMETRES ET 5 JOURS??????
Elle est couchée, ne dit plus rien, je la regarde sans expression, les vibrations parties... je la relève doucement, lui parle un peu, vite mon oeil la scanne, la vue est un peu trouble, la larme pas loin, heureusement j’ai le casque, l’honneur est sauf.
Remy est blanc Persil, il balbutie des mots que l’on mettra dans l’ordre plus tard...
Il m’explique qu’il regardait les panneaux de direction sur le côté, histoire de mémoriser le retour, il a cru que je m’engagais.
Je fais semblant d’être cool, du style, « y a pô mort d’homme, ça aurait pu être moi...», à l’intérieur je suis un cristal piétiné par JB un soir de fête du sud ouest arrosé.
Je suis mort finalement, à l’intérieur raide froid, amène !!!
On décarre tout le fourbi du milieu de la cible, les gonzes continuent leur vacances, on risquent le sur accident, manquerait plus que les jumeaux en chemisette bleue, le modulable à ouverture non homologuée ouvert, j’ai pô de carte grise...
La moto est sur sa béquille, l’arrière un souvenir, plus de plaque ww, plus de clignotant, plus de bavette, (pour la bavette, la solution du gnack est sans doute plus propre, la disqueuse plus présice que la découpe au scénic...).
le pneu AR est balafré comme Robert HOSSEIN, le lèche roue, ne lèche plus, il baille... le frein arrière s’est fait une torsade du plus bel effet, façon carambar malaxé dans la bouche du gourmand, le levier droit (frein AV), imite les bracos des cafra (un signe ?), j’ai un pot qui n’en a pô justement... il essaie de trompetter sur l’avant....
Je décide de ce petit tour de panorama pour redécéder...
Bon, les vapeurs un peu passées, je téléphone à tout va, ma priorité étant de prévenir Cath de mon léger retard, pi déjà d’organiser la rescue en urgence, j’ai le sang qui monte, je commence à bouillir, l’énergie me pousse à trouver viiite des solutions...
Appel à Dom pour, le prévenir que la moto ne marche pas aussi bien que ça, fidèle à son habitude il se met en 4 pour trouver la formule. Il me chauffe déjà le coeur, d’autres vont le faire de très belle façon dans mon weekend.
Il contacte un poto à lui qui doit monter avé un camion sur Poitiers. J’appelle le type, il est très cool et me dit qu’il est prêt à stocker le puzzle chez lui jusqu’au samedi prochain...
Je me dis que cela fait une semaine de perdue, mais bon. Les idées vides, j’appelle mon pierrot (le même qui m’a BMisé à poitiers le jour des noces il y a 5 jours...).
Encore une fois, il est l’ami, le fidèle, l’inespéré, le tendre, l’indispensable, il me trouvera un fourgon, faudra simplement un peu de temps pour qu’il aille le cueillir chez d’autres gens adorables...
la moto gémira une nuit dans le garage accueillant de la station ELF de Saintes (pouvez aller faire le plein chez eux !!!)
Le samedi après une nuit alcoolisée et un très mauvais réveil, on prendra la route pour Poitiers.
Là bas, pitiben traînait son ennui devant son épave, on a bu des bières, la serveuse a senti les histoires douloureuses, la troisième tournée étant la sienne.
On a refait le monde un peu à défaut de finir nos bécanes.
Excuse La Gnack; mais j’aime pô le tunning...