Samedi 11 décembre 2010, 8 heures du mat', petit dèj' : " Moouuaahh ! C'est dans 2 heures que je vais chercher la 1198 ! ", un regard dans la glace... tête d'abruti en pleine béatitude !
10 heures (j'vous passe les préparatifs du style slibard nickel chrome, dents blanches, haleine fraîche etc... sauf si Myss insiste !!!
), j'enfourche la Harley, petit moment d'émotion... ça fait 10 ans que je déplace mes miches sur le Big Twin... mon dernier bout de ligne droite avec elle, ses 300 kg, son couple de camion et ses 110 db à l'arrêt (... et oui les Vance c'est deux tubes, noir céramique siouplè, et un système tout con contre les turbulences) !
10.15 heures, arrivée chez le concess... elle est là, elle m'attend taillée comme une lame de couteau, toute blanche dans sa robe de nouvelle fiancée du vent !
11 heures, derniers conseils du concess, une petite larme vers mon Softail custom !
CONTACT ... et c'est parti vroum, boum badaboum, chling chling, clic clic clic, pouet pouet dans mon cerveau...
CLAC, première et en avant ma belle pour de nouvelles aventures, 8° de température extérieur, un soleil radieux comme ma tronche, direction les routes du Lot avec parties longues courbes bien dégagées, petits virolos où on se mord la queue (désolé Myss !) et longues lignes droites avec freinages d'enfer pour aborder épingles et virages en dévers.
Premier constat, faut sortir de Toulouse et même si on voit que la ville c'est pas son truc, c'est moinsse pire que prévu, on s'adapte, même avec ma carcasse.
Deuxième constat, comme sa gueule cette bécane c'est un vrai couteau, elle est affûtée comme un couteau... accélération, gnarf 170 bourrins même en rodage 6000-7000 tours, ça décolle la rétine !
Grandes courbes, tu vises la trajectoire, tu colles tes mirettes le plus loin possible au fur et à mesure que t'enquilles le virage et elle se place au doigt et à l'oeil... un p'tit coup d'oeil au compteur, où il faut faire le tri sélectif des infos,
Arf
170 kmh dans la courbe, 190 en sortie... P'tain ! Ca va donner quand le rôdage sera fini
Grandes lignes droites : une fois le rôdage finit quand est - ce que je vais passer la sixième, parce qu'avec ce couple desmodromiaque, ça pousse, ça envoie, " ... Dit ? Ca s'arrête quand ?... "
Petits virolos, une fois le mode d'emploi compris, appuie sur le cale pompe intérieur au virolo, pression du genoux extérieur au virolo et petit déhanchement, toujours les mirettes placées là où il faut et ça glisse comme dans du beurre (ou de l'huile d'olive, ça dépend des goûts !).
Enfin, LE FREINAGE !
... passe ki fo bien freiner à un moment donné... Coup d'oeil dans les rétros (pas terribles sur route), personne derrière, 180 kmh, on va faire chauffer le métal frité... et première roue avant... Pouah très violent, génial, jouissif comme tout le reste !!!
RIEN QUE DU BOHNEUR
Après 350 bornes, retour - maison avec en point de mire le couchant sur les Pyrénées.
RIEN QUE DU BONHEUR
J'vous filerais des infos complémentaires quand j'aurai la bulle double courbures et la selle " pisto machintruc ", passe qu'1.93 m à 180 en ligne droite ça souffle derrière les oreilles, sinon le reste de la protection est excellente (
... alors j'imagine pas à 240 250
).
A oouuii j'allais oublié la sonorité... avec la demi ligne elle chante la Traviata la belle, elle vocalise à tous les régimes, elle roucoule à toute les décélérations... C'est une vraie Ducat' !
J'espère ne pas avoir faire baver ceusses qui en rêve
J'vous claque une bise et j'espère qu'on va bientôt se rencontrer pour s'éclater ensemble !!!