http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/13/776610-Lauzerte-65-infractions-en-50-minutes-un-motard-trahi-par-sa-camera.html
Un motard de 25 ans a
été convoqué et entendu, hier, à la brigade de gendarmerie de Lauzerte
pour avoir commis, en pas moins de 50 minutes chrono, quelque 65
infractions au code de la route. Il n'a pas été suivi par une voiture
banalisée, ni même par l'un des hélicoptères de la gendarmerie, mais
trahi par une caméra embarquée qu'il avait installée sur le réservoir de
son engin.
Les faits remontent au 23 janvier dernier lorsque les
gendarmes découvrent, à 300 mètres de leur brigade de Lauzerte, une
caméra miniature sur le bord de la route. Après avoir extrait la carte
mémoire pour visualiser son contenu, ils découvrent la vidéo d'un «
rider». Sur ces films amateurs , les motards prennent tous les risques
sur la route pour faire le « buzz » sur Internet. Après avoir visionné
la vidéo, les gendarmes découvrent que cet individu, parti de la rue
Voltaire à Montauban et arrivé 50 minutes plus tard à Lauzerte en ayant
fait un détour par Bouloc, a commis 65 infractions au code de la route
(soit plus d'une toute les minutes), dont 23 d'excès de grande vitesse,
c'est-à-dire de 50 km/h supérieurs à la vitesse autorisée. Les
militaires enregistrent une pointe à 177 km/h. Les enquêteurs, avec à
leur tête le lieutenant Arnaud Heudeleine, se lancent dans de difficiles
investigations pour retrouver l'auteur de cette vidéo. Toutefois, ils
parviennent rapidement, grâce aux reflets filmés des rétroviseurs, à
identifier le type de moto - une 750 cm3 Triumph Daytona - et les
vêtements du motard. C'est le lendemain de cette découverte que les
gendarmes parviennent à identifier cet individu. En effet, la veille de
cette folle embardée, il a acheté une caméra qu'il a accidentellement
perdu. Le motard entend bien remettre la main dessus. Le 24 janvier, il
arpente donc le bord de la route de Lauzerte où il pense avoir perdu sa
caméra à ventouse. Intrigué par son comportement, un gendarme en civil
lui demande ce qu'il cherche. L'homme lui répond, sans se douter de rien
: « une caméra que j'avais sur ma moto». Les recoupements terminés, les
militaires lauzertins n'ont eu plus qu'à convoquer ce motard pour
l'entendre à la brigade. La moto de ce Tarn-et-Garonnais, qui court
habituellement sur circuit, a été saisie. Elle est immobilisée en
fourrière jusqu'à son procès début mars. Le tribunal pourrait
d'ailleurs, au vu du nombre d'infractions, lui confisquer son deux
roues.
Bon par contre il y a deux versions qui
divergent certains disent que c'est une dayto 675 d'autres une 750 mais
bon les deux existent